Charles Lorilleux entreprend le premier en France la fabrication d'encres d'Imprimerie vers 1824 près du moulin de Chantecoq. En 1852, il utilise des machines typographiques et lithographiques. Vers 1870, l'entreprise est agrandie et une usine construite. Ateliers et magasins en fer et briques sont séparés pour éviter les incendies et reliés par des petits chemins de fer. Puits et réservoir pour l'approvisionnement en eau et conduites vers la Seine pour les eaux usées. En 1878, installation de trois machines à vapeur Marinoni de 50 ch chacune. L'usine fabrique une partie de ses machines. En 1900, elle emploie 100 à 130 ouvriers. En 1905, installation de deux nouvelles marmites à cuisson d'huile. En 1927, agrandissement et installation de trois nouvelles chaudières Rose qui déversent leurs fumées dans une seule cheminée de grande hauteur. La maison d'habitation de Charles Lorilleux, construite avant 1870, a conservé son jardin. Actuellement propriété communale, elle abrite le musée Paul Gaudin. L'usine, désaffectée en 1970, a été détruite.
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