Dossier d’œuvre architecture IA77000606 | Réalisé par
Förstel Judith
Förstel Judith

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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  • inventaire topographique
ville de Melun
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Melun
  • Commune Melun

Oppidum de la cité des Sénons à l'époque celte, Melun se développe surtout sur la rive sud de la Seine à l'époque gallo-romaine. Vers le 5ème siècle, la ville se replie dans le castrum établi sur l'île Saint-Etienne. Au Moyen Age, l'habitat se développe sur la rive droite (paroisse Saint-Aspais). Dès le 10e siècle, Melun fait partie du domaine royal et constitue un séjour apprécié des rois de France jusqu'au début du 15e siècle. Au début du 13e siècle, Philippe-Auguste fait élever des fortifications qui protègent la ville jusqu'au 18e siècle. Des faubourgs se développent au-delà de cette enceinte sur la rive droite. Du 15e au 18e siècle, Melun joue surtout le rôle d'une ville administrative de moyenne importance, qui accueille de nombreux couvents au 17e siècle, dans le cadre de la Contre-Réforme. Son choix comme chef-lieu du département de Seine-et-Marne en 1790 renforce ses fonctions administratives et induit un essor privilégié : la population passe de 5000 à 13000 habitants au cours du 19e siècle. Cette croissance démographique et géographique se poursuit au XXe siècle, avec notamment l'opération des trois M (Melun, Meaux, Montereau) dans les années 1960.

  • Période(s)
    • Principale : Antiquité
    • Principale : Moyen Age
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 20e siècle

Melun s'est développé autour d'un site privilégié : dans un méandre de la Seine, où un affleurement permet de franchir plus facilement le fleuve. La topographie définit donc trois zones dans la ville : l'île Saint-Etienne au centre, la rive sud alluvionnaire, et la rive nord plus escarpée, entaillée à l'est par l'Almont (petit affluent de la Seine). Le territoire communal est aujourd'hui presque entièrement bâti, à l'exception d'une frange au nord, encore en champs et en bois.

  • Murs
    • calcaire
    • grès
    • meulière
    • béton
    • enduit
    • moellon
    • pan de bois
  • Toits
    tuile plate, tuile mécanique, ardoise
Date d'enquête 2007 ; Date(s) de rédaction 2007
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Förstel Judith
Förstel Judith

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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