La décision d'édifier une nouvelle école dans le centre de Romainville est prise dès 1932, car la seule école de garçons de la commune est alors surpeuplée : les classes y comptent plus de cinquante élèves. Le projet de construction de deux immeubles d'habitat à bon marché en 1935 augmente encore le besoin d'un nouvel équipement scolaire. Le groupe scolaire Charcot-Barbusse est ainsi élevé en 1939 par André Bérard (1871-1948), diplômé en 1894 et élève de Blondel, qui succède à Ernest Bertrand comme architecte communal. Avec l'église Saint-Luc-des-Grands-Champs et le dispensaire Louise Michel, l'école Charcot-Barbusse constitue un modèle de l'architecture de brique des années 1930 à Romainville.
groupe scolaire Charcot-Barbusse
Dossier IA93000265 inclus dans ville de Romainville réalisé en 2009Fiche
-
Vue de la façade principale.
- Impression
- Agrandir la carte
Dénominations | groupe scolaire |
-
Photographie ancienne. Vue de l'école. (AD Seine-Saint-Denis)
-
Vue générale du groupe scolaire, construit en 1939.
-
Photographie ancienne. Vue générale du bâtiment côté façade principale. Vue des bas-relief en décors.
-
Vue de la façade principale.
-
Vue du pavillon d'angle sud, façade principale.
-
Haut-relief signalant de l'entrée des filles représentant une écolière.
-
Haut-relief signalant l'entrée de l'école de garçons, représentant un écolier.
-
Bas-reliefs signalant l'entrée de l'école de filles, représentant une femme et des fillettes ainsi que des tâches féminines. M. Rondest (sculpteur).
-
Bas-reliefs signalant l'entrée de l'école de garçons, figurant une famille et des activités professionnelles. M. Rondest (sculpteur).
-
Vue sur la cour de récréation du groupe scolaire.
-
Vue sur la cour de récréation du groupe scolaire.
-
Vue sur la cour de récréation du groupe scolaire et des ateliers.
-
Vue sur la cour de récréation du groupe scolaire et des ateliers.
-
Vue des ateliers de l'école au fond de la cour.
-
Vue de la cheminée de la chaudière.
-
Hall d'entrée de l'école des garçons. Décors de carreaux vernissés.
-
Hall d'entrée de l'école des filles, orné d'un décor mural figurant une allégorie de la république Française. En fond, la carte de la France.
-
Peinture monumentale dans le hall d'entrée de l'école des filles. Allégorie de la République sur fond de carte de France.
-
Couloir desservant les classes, école des filles.
-
Couloir desservant les classes, école des garçons.
-
Vue d'une salle de classe.
-
Vue d'une classe.
-
Vue d'une salle de classe.
-
Détail d'une salle de classe, sous le tableau noir.
-
Détail d'une salle de classe, le tableau noir.
-
Vue d'un des escaliers.
-
Vue des sous-sols, entrée de la salle de jeu.
-
Vue des toilettes, décors de mosaïques.
-
Vue des toilettes, décors de mosaïques.
Aire d'étude et canton | Romainville |
Adresse | Commune : Romainville Adresse : 96 boulevard Henri-Barbusse |
Période(s) | Principale :
2e quart 20e siècle
|
Dates | 1939,
daté par source
|
Auteur(s) | Auteur :
Bérard, André
architecte
attribution par source
Auteur : Rondest M. sculpteur attribution par source |
André Bérard fait grand cas des décors de ses édifices, échos aux préoccupations sociales et politiques de l'époque. Rue Gallieni et rue des Grands-Champs, deux bas-reliefs en pierre signalent la séparation entre l'école des filles et l'école des garçons. CEuvres de M. Rondest, ils sont réalisés dans un relief plat et anguleux caractéristique de l'avant-garde artistique des années 1930. Côté filles, le bas-relief figure une mère accompagnant ses enfants et des scènes d'éducation ou de travaux ménagers. Côté garçons, un père de famille porte ses enfants, joue avec eux et travaille. Dans le hall d'entrée monumental des filles, une décoration murale représente Marianne coiffée du bonnet phrygien. Allégorie traditionnelle de sculpteur M. Rond est la République française, elle porte aux regards de deux jeunes enfants une carte de France où sont figurés les deux principaux domaines d'activités de i'époque : l'agriculture et i'industrie. Les sujets traités prennent ici valeurs d'exemple. Ils ont été choisis pour exalter les notions de famille, de travail et de patrie portées par le Front populaire puis reprises comme devise par le régime de Vichy.
Stagiaire, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.
Cliquer pour effectuer une recherche sur cette personne.