Dossier d’œuvre architecture IA77000621 | Réalisé par
Duhau Isabelle
Duhau Isabelle

Conservatrice du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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Estignard Marie-Laure
Estignard Marie-Laure

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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  • inventaire topographique
église paroissiale Saint-Jean-Bosco
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
  • (c) Département de Seine-et-Marne

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Meaux
  • Commune Meaux
  • Adresse 18 avenue Henri Dunant
  • Cadastre BI 778
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-Jean-Bosco

L'église paroissiale Saint-Jean-Bosco fut édifiée en 1967-1968 par Michel Marot (1926-), architecte premier Grand Prix de Rome en 1954 qui au cours de sa vaste carrière, érigea huit églises et en projeta quatre autres. Elle constitue un des aboutissements des recherches initiées dans le diocèse de Nantes par l'abbé Michel Brion qui aspirait, dans cette période de réflexions précédant le IIe concile œoecuménique du Vatican, à installer les édifices cultuels dans la modernité. Marot participa aux recherches nantaises et appliqua le principe de polyvalence des espaces qui en résulte à l'édifice meldois. Cette modularité assurée par un système de cloisons escamotables caractérise le parti architectural. Pourtant les premiers avant-projets de 1963 montrent que la polyvalence ne fut considérée qu'à partir de 1964, date où le principe de modulation des espaces sur un seul niveau fut défini. Le 19 mars 1967, Mgr. Jacques Ménager, évêque de Meaux, pose la première pierre. Il consacre l'église le 21 avril 1968. Saint-Jean-Bosco est aujourd'hui représentative de l'émulation architecturale préconciliaire, et constitue selon les termes de l'architecte « une église intelligente ».

L'église prend place dans le quartier de la Pierre Collinet, sur le site d'anciennes sablières qui forment une cuvette naturelle. En contrebas des trois voies qui la bordent, elle se déploie selon un plan carré divisible en neuf entités grâce à quatorze cloisons en polyester translucide bleuté monté sur panneaux de bois. Suivant l'ouverture de ces parois escamotables, le même espace prend la forme d'une grande chapelle ou de plusieurs salles de catéchisme. Les murs extérieurs sont composés d'une alternance de bandes verticales de claustras en terre cuite qui intègrent des plaques de verre armé coloré réalisées par Henri Martin-Granel (1914-2008), et de pans de briques. La dalle de couverture, qui devait être surmontée d'un jardin qui ne fut jamais aménagé, est en béton armé à caissons préfabriqués « Staka ». Elle forme un auvent sur tout le pourtour qui abrite une banquette en béton moulé ceignant le bâtiment. Remplacé aujourd'hui par un pyramidion de modeste dimension, un lanterneau élancé et surmonté d'une croix assurait l'éclairage du chœur. Enfin, deux projets de clocher non réalisés pour raisons budgétaires, devaient assurer la fonction de repère visuel de l'édifice.

  • Murs
    • brique
    • béton
  • Toits
    béton en couverture
  • Plans
    plan massé
  • Étages
    rez-de-chaussée
  • Couvertures
    • terrasse
    • lanterneau
  • Techniques
    • vitrail
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
Date d'enquête 2009 ; Date(s) de rédaction 2011
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
(c) Conseil général de Seine-et-Marne
Duhau Isabelle
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Estignard Marie-Laure
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