Chercheur en charge du patrimoine industriel d'avril 2023 à janvier 2025.
Dossier d’œuvre architecture IA77050078
| Réalisé par
;
- patrimoine industriel
Sous-dossier 4 : unités de raffinage appelées « Unités Ouest » de la Raffinerie de l’Île-de-France, actuellement plateforme TotalEnergies de Grandpuits
Œuvre monographiée
Auteur
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Asseline StéphaneAsseline StéphaneCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Copyright
- (c) Stéphane Asseline, Région Île-de-France
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Seine-et-Marne - Nangis
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Commune
Grandpuits-Bailly-Carrois
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Lieu-dit
Grandpuits
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Adresse
Zone d'activité Total, D619
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Cadastre
2022
ZA
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Précisions
oeuvre située en partie sur la commune Aubepierre-Ozouer-le-Repos
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Dénominationsaire de fabrication
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Précision dénominationunité de raffinage
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AppellationsUnion générale des pétroles (UGP) et Union industrielle des pétroies (UIP) (1964-1966), Entreprise de recherche et d'activités pétrolières (ERAP, créatrice de la marque Elf en 1967) (1966-1976), Elf Aquitaine (1976-2000), Total Fina Elf (2000-2003), Total (2003-2021), TotalEnergies (2021 à la date d'enquête)
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
Pour une approche générale du site intégrant les archives visuelles de la construction, voir le dossier d'ensemble : Raffinerie de Grandpuits ou « Raffinerie de l’Île-de-France », actuellement plateforme TotalEnergies de Grandpuits (IA77001098)
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Les « unité Ouest », désignés comme telles après la construction des « unités Est » en 1977-1979, sont les « unités process » initiales de la raffinerie, installée au cœur de l’usine entre les services généraux et les réservoirs, entre les avenues 4 et 5 et les rues C et D. Cet ensemble a été conçu et construit par l’entreprise américaine Parsons et Heurtey[1], déjà sollicitée sur le chantier de Lacq. La construction s’échelonne de septembre 1965 à décembre 1966[2]. Il s’agit, dès l’origine, d’unités de séparation, associant, à l’Ouest, une unité de distillation atmosphériques et sous vide (cheminée N° 1) et à l’Est, une unité d’hydrotraitement des essences ou reformage catalytique (cheminée N°2) (voir description ci-dessous). À ces deux unités principales sont associées au Nord, d’Est en Ouest, une chaufferie et un compresseur d’air, la première salle de contrôle (détruite en 1977), une section de récupération et de traitement des gaz, et une section de désulfuration des gazol[3].
A l’occasion de l’extension de 1977, la Technip construit au nord de ce groupe une seconde unité d’hydrodésulfuration de gazol (HDS2) de 0,75 Mt/an et une usine à soufre (troisième cheminée)[4]. La première salle de contrôle est alors remplacée par une salle de contrôle « blast proof » construite au sud, unique pour les unités Est et Ouest.
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[1] Parsons & Heurtey, « Implantation générale des unités process », plan, échelle 1/250e, 16 août 1965 (AD77 4276W172).
[2] Album des photographies du chantier de la Raffinerie d'Île-de-France à Grandpuits, première tranche, 1965-1966, tirages noir et blanc 18x24 cm, non signés (Service communication TotalEnergies de la plateforme de Grandpuits-Gargenville).
[3] Parsons & Heurtey, « Implantation générale des unités process », plan cité note 1.
[4] AD77 4276W177, projet d’arrêté préfectoral autorisant l’extension de la raffinerie Elf-France de Grandpuits, sans date, septembre 1976 ; et Elf-France « Etablissement de Grandpuits, implantation générale, situation après extension », plan, 1/2000e, 12 avril 1976.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 20e siècle, 4e quart 20e siècle
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Dates
- 1966, daté par source
- 1977, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Parsons et Heurteyentrepreneur attribution par sourceParsons et HeurteyCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
"Deux groupes d'engineering - Parsons et Heurtey, et Technip - se partageront, pour l'essentiel, la responsabilité de la construction." ("Feu vert pour la raffinerie de Grandpuits", dans Seine-et-Marne Entreprise, 27 mars 1965 - AD77 4276W175).
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Auteur :
Compagnie française d’études et de construction Technip (1958 - 2017)entrepreneur attribution par sourceCompagnie française d’études et de construction TechnipCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
"Deux groupes d'engineering - Parsons et Heurtey, et Technip - se partageront, pour l'essentiel, la responsabilité de la construction." ("Feu vert pour la raffinerie de Grandpuits", dans Seine-et-Marne Entreprise, 27 mars 1965 - AD77 4276W175).
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Auteur :
À la veille de l’arrêt des activités de raffinage, les « unités Ouest » comprenaient : une unité de distillation atmosphérique et sous vide, une unité de traitement HDT1, une unité de reformage catalytique, deux unités de désulfuration HDS1 et HDS2, une usine à soufre, une usine à gaz et des utilités[1].
On rappellera sommairement les fonctions de chacune de ces installations, présentées dans le corpus photographique ci-dessous.
La distillation atmosphérique a pour fonction de « fractionner le pétrole brut en ses différents constituants : gaz incondensable, propane, butane, essence légère, essence lourde, pétrole lampant, gas-oil, distillats et résidus ». Une unité de distillation est essentiellement composée de pompes, d’échangeurs calorifiques, de dessaleurs, de fours, d’une colonne de distillation, et d’autres colonnes destinées à améliorer la qualité du fractionnement.
La distillation sous vide a pour fonction de « reprendre une partie du résidu obtenu dans la phase atmosphérique, en extraire des distillats, et produire des résidus plus lourds »[2]. En complément, l’unité d’hydrotraitement HDT1, « a pour rôle d’éliminer les composés sulfurés, azotés et oxygénés ainsi que les métaux présents dans l’essence totale stabilisée provenant de la distillation atmosphérique »[3].
L’unité de reformage catalytique « reçoit l’essence lourde de la distillation atmosphérique et la traite en présence de catalyseurs pour l’obtention d’une essence carburant de haute qualité. Par mélange, en proportions convenables, avec l’essence légère de distillation, cette essence donne, après éthylation, le carburant et le supercarburant »[4].
Enfin, les unités de d’hydrodésulfuration servent « à transformer le soufre contenu dans un distillat ou un gazole en hydrogène sulfuré (H2S) » [5], ce dernier étant ensuite éliminé dans l'usine à soufre.
C’est au cœur de l’unité d’hydrodésulfuration des gasoils HDS 2 (Unité 662), au Nord des « unités Ouest » que se construit la future unité de production de biocarburants pour le secteur aérien (Biojet), le principe étant de recycler au maximum les installations existantes.
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[1] Anouchka Plateau, Loréna Richardot (édit.), L'Histoire de la plateforme de Grandpuits-Gargenville, Service communication TotalEnergies de la plateforme de Grandpuits-Gargenville, 2022, p. 26-33.
[2] AD77, 4276W175, « Note descriptive » adressée au Préfet de Seine-et-Marne (administration des établissements classés) en vue d’obtenir l’autorisation d’installer une raffinerie de pétrole sur les territoires des communes de Grandpuits et Ozouer-le-Repos, 27 avril 1964, p. 3.
[3] L'Histoire de la plateforme de Grandpuits-Gargenville, op. cit., p. 28.
[4] AD77, 4276W175, « Note descriptive »…, source citée, 27 avril 1964, p. 3.
[5] 'Histoire de la plateforme de Grandpuits-Gargenville, op. cit., p. 30-31.
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Murs
- béton pan de béton armé
- métal
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Service communication TotalEnergies de la plateforme de Grandpuits-Gargenville
- (c) Stéphane Asseline, Région Île-de-France
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- (c) Cindy Hourdebaigt, Région Île-de-France
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Documents d'archives
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Archives départementales de Seine-et-Marne, Dammarie-les-Lys : 4276W172
Préfecture de Seine-et-Marne, Etablissements dangereux, insalubres ou incommodes, Union Générale des Pétroles (UGP) et Union Industrielle des Pétroles (UIP) : exploitation de la raffinerie de Grandpuits, contentieux (1964-1967) ; Elf-Compagnie de la raffinerie d'Ile-de-France : exploitation des installations de la raffinerie (1970).
Parsons & Heurtey, « Implantation générale des unités process », plan, échelle 1/250e, 16 aout 1965 -
Archives départementales de Seine-et-Marne, Dammarie-les-Lys : 4276W175
Préfecture de Seine-et-Marne, Etablissements dangereux, insalubres ou incommodes, demande de l'Union générale des pétroles (UGP) et de l'Union industrielle des pétroles (UIP) : installation d'une raffinerie de pétrole à Grandpuits et Ozouer-Le-Repos, construction des pipe-line Le Havre-Nangis et Grandpuits-Melun-La Rochette, 1964.
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Archives départementales de Seine-et-Marne, Dammarie-les-Lys : 4276W177
Préfecture de Seine-et-Marne, Etablissements dangereux, insalubres ou incommodes, demande de la société ELF-France : extension de la capacité de la raffinerie de Grandpuits, 1976.
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Service communication TotalEnergies de la plateforme de Grandpuits-Gargenville
Fonds photographique et documentation du service Communication de la plateforme TotalEnergies de Grandpuits-Gargenville, 1967 - années 1990. Voir le corpus iconographique du présent dossier.
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Région Île-de-France, Service Patrimoine et Inventaire, Saint-Ouen-sur-Seine
Légendage de la campagne photographie du service Patrimoines et Inventaire de la Région Île-de-France par les salariés de la plateforme TotalEnergies de Grandpuits-Gargenville, 2023 : Laurent Montels (Unités Ouest, vues générales, services généraux et salle de réunion), Marc-Philippe Mouchet (Unités Est), Stéphane Maurin (Traitement des eaux) et Laurent Lelong (Expéditions).
Légendes par Laurent Montels
Bibliographie
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Service communication TotalEnergies de la plateforme de Grandpuits-Gargenville
J. Reynaud (dir.), Du pétrole brut à l'essence, une raffinerie, Grandpuits, coll. "Dossiers pédagogiques audiovisuels", OFRATEME (avec la participation d'EFL/Aquitaine), 1976, 16 p.
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Service communication TotalEnergies de la plateforme de Grandpuits-Gargenville
Anouchka Plateau, Loréna Richardot (édit.), L'Histoire de la plateforme de Grandpuits-Gargenville, Service communication TotalEnergies de la plateforme de Grandpuits-Gargenville, 2022, 314 p [dont 100 p. de recueil de témoignages].
Date(s) d'enquête :
2023;
Date(s) de rédaction :
2024
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Pierrot Nicolas
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Pierrot Nicolas
Conservateur en chef du patrimoine, en charge du patrimoine industriel, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.
Potel Caroline
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Potel Caroline
Chercheur en charge du patrimoine industriel d'avril 2023 à janvier 2025.
Articulation des dossiers
Conservateur en chef du patrimoine, en charge du patrimoine industriel, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.