Dossier thématique IA00141481 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Lieux de spectacle 1910-1940
1919-1929. Apogée de la construction : les théâtres s’ajoutent aux théâtres
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  • (c) Stéphane Asseline, Région Ile-de-France

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  • Aires d'études
    Ile-de-France

Après la Grande Guerre, la construction théâtrale repart avec dynamisme. Les frères Perret ont démontré que le béton armé permettait de doter les édifices d’ossatures offrant toutes les audaces. Pour autant les programmes architecturaux des lieux de spectacle des années 1920 demeurent, à quelques exceptions notables, semblables à ceux d’avant-guerre. Le plan concentrique reste privilégié mais se simplifie. Les piliers disparaissent, les porte-à-faux permettent la création de balcons en surplomb tandis que les loges se raréfient. Les innovations techniques donnent lieu à des débats passionnés sur l’acoustique des salles de concert dont les figures marquantes sont Gustave Lyon, directeur de la salle Pleyel et là aussi Auguste Perret qui signe la salle Cortot. Parallèlement, ces très belles salles (Daunou, La Madeleine, Pleyel, Saint-Georges, Cortot, les Menus-Plaisirs…) s’accompagnent de la rénovation, parfois reconstruction, de nombreux théâtres parisiens (parmi lesquels Les Nouveautés, Les Mathurins, Le Moulin-Rouge, Marigny, Les  Capucines, Les Folies-Bergère, Les Deux-Ânes, L’Eldorado…) qu’il s’agit de rendre conformes au standard de confort moderne et capables de soutenir la concurrence du cinéma désormais parlant (1927).

 

« Réaliser le meilleur rendement du terrain[1] » : initiatives et commandes privées, entre exigences et contraintes

 

Le tournant des années 1910-1920 est marqué par l’explosion de la commande privée[2] et la réalisation de projets en germe avant-guerre, tandis que la commande publique semble marquer le pas. Efficacité et rentabilité guident souvent les réalisations. L’adaptation aux contraintes, de sécurité notamment, devient primordiale. Au sein de ce véritable marché concurrentiel, les commanditaires, le plus souvent hommes d’affaires, mais aussi comédiens ou auteurs dramatiques – et dont l’histoire reste à faire – font appel à des architectes dont la mission est avant tout de satisfaire aux « conditions draconiennes de budgets et de temps qui leur sont imposées[3] ». À cela s’ajoutent des « emplacements absolument insuffisants[4] » que les promoteurs s’arrachent. L’insertion sur ces parcelles étroites demande aux concepteurs de l’ingéniosité et aux entrepreneurs de véritables prouesses techniques que permettent les nouveaux modes de constructions. Ces contraintes modifient la présence de ces édifices dans l’espace urbain ainsi que leur structure intérieure. Les façades alignées sur rue perdent, pour les théâtres les plus modestes, leur caractère monumental et tendent à s’effacer du paysage[5] (La Michodière, Les Nouveautés, le théâtre de l’Avenue, le théâtre Adyar). De manière générale, le théâtre ne s’affiche plus comme le monument-palais des siècles passés, pivot d’un programme urbain dont l’Opéra Garnier constitue le modèle paradigmatique. La réduction des espaces d’apparat (hall, escalier, foyer), de la scène et de sa machinerie s’impose souvent. C’est ainsi que, pour bon nombre de salles nouvelles, « il n’y a plus ni cintres, ni dessous, mais un simple plateau ; le sous-sol étant occupé par les loges des artistes[6] ».

 

Derniers feux du théâtre à l’italienne et plongée dans la modernité 

 

En France, les architectes qui affrontent ces nouvelles contraintes – exiguïté des terrains, budget serré, exigence de sécurité, d’hygiène, de confort, de visibilité et d’acoustique – ont le plus souvent une carrière déjà confirmée mais n’affichent pas nécessairement une spécialisation en matière d’architecture de spectacle, au contraire de l’Angleterre ou des États-Unis. Le mouvement moderne semble se désintéresser du programme des salles de spectacle à l’exception notable de Georges-Henri Pingusson, dont la réalisation des Menus-Plaisirs, édifié à peine un an après le théâtre des Capucines résolument Art déco – redécouvert à l’occasion de cette étude – marque la conversion. En revanche, les réalisations franciliennes d’Auguste Bluysen et Charles Siclis illustrent deux parcours originaux, emblématiques du basculement architectural qui s’opère juste avant la crise de 1929 dont la France subit le choc à partir de 1931.

Variations autour du théâtre « bonbonnière » et collaboration étrangère : Auguste Bluysen 

 

Au début des années 1920, Auguste Bluysen signe la construction du théâtre Daunou (1921) puis de la Michodière (1923-1925). Grâce à sa notoriété bien établie – comme auteur de la tour Lu (1909) à Nantes, des casinos de Granville (1911) et du Touquet-Paris-Plage (1913) – il est choisi pour ériger, à deux ans d’intervalle, ces deux théâtres, enclavés entre des immeubles de rapport : un véritable « tour de force[7] ». Ses procédés modernes, dont il publiera les grandes lignes en 1931[8], satisfont aux « besoins de rapidité ou d’utilisation fractionnée du bâtiment, notamment des sous-sols et rez-de-chaussée qu’on aménage aussitôt faits sans attendre l’achèvement des étages supérieurs[9] ». Ainsi, bien que les plans des deux édifices, en béton armé, conservent les caractéristiques du schéma italien, ils s’adaptent aussi aux servitudes des terrains. Bluysen parvient à insérer les bâtiments dans le tissu urbain, en creusant le sous-sol pour y installer la scène et l’orchestre. L’accès aux théâtres depuis la rue se fait ainsi au niveau du premier balcon. Les scènes, faute d’espace, ne sont pas machinées et ne disposent pas de cintres. Seul un système de poulies pour La Michodière permet de monter les décors. Afin d’offrir le maximum d’ampleur à la salle, Bluysen restreint les dégagements et les foyers de ces petites « bonbonnières », dédiées au répertoire de boulevard, vaudevilles et comédies légères, dont les vedettes sont les comédiennes Jane Renouardt (Daunou) et Yvonne Printemps (Michodière), également directrices des lieux[10]. Au-delà de leurs qualités techniques et fonctionnelles, ces deux réalisations, avatars modernes des théâtres à l’italienne, ont marqué l’architecture de la période pour leur mise en œuvre audacieuse et leur décor avant-gardiste exceptionnel conçu par des maîtres de l’Art déco : Armand-Albert Rateau pour la maison Lanvin à Daunou, J.-E. Ruhlmann à La Michodière.

À la fin de la décennie, Bluysen s’impose comme un des tenants de l’architecture privée (lauréat de la Grande Médaille de l’architecture privée en 1933), « adaptant chaque fois son souple talent aux exigences du demandeur[11] ». Lorsque Jacques Haïk lui confie la réalisation du Rex (projet 1929, réalisation 1931-1932), selon un programme américain conçu par l’ingénieur J. Eberson, il est au faîte de sa carrière. Cette réalisation grandiose (3 500 places), absolument nouvelle sur le sol européen, tant dans son concept que dans son élaboration, est unanimement saluée et demeure aujourd’hui l’unique témoignage de « salle atmosphérique » sur le territoire francilien.

Charles Siclis (1889-1942) : pour une architecture théâtrale lumineuse

 

Charles Siclis fait figure de précurseur isolé entre l’Art déco triomphant dans ces nouvelles salles et le mouvement moderne qui peine à s’imposer en France, en dehors de Perret – auteur du théâtre de l’Exposition de 1925, véritable manifeste pour un renouveau formel. Siclis s’illustre dans les années 1920 par des réalisations remarquées, notamment sur les Côtes d’Argent et d’Azur, au sein desquelles l’architecture du spectacle prend peu à peu une place privilégiée[12]. À Paris, en 1922, Siclis confirme ses débuts prometteurs avec la réalisation de la salle des Mathurins.

Son langage dépouillé fait sensation et annonce le succès du théâtre Saint-Georges puis du théâtre Pigalle[13] qui, conçu pour le baron Henri de Rothschild, constituait la pièce maîtresse de son œuvre. Inaugurés en 1929 à quelques mois d’intervalle, les deux chantiers ont été menés de front. Après la construction du théâtre Saint-Georges, Siclis publie un article intitulé « L’Architecture du théâtre[14] » dans lequel il expose sa conception de l’architecture théâtrale, composée de « paliers psychologiques » selon un parcours rythmé et scénographié qui, de la rue à la salle, accompagne le visiteur. La façade est ainsi conçue comme un mur-affiche lumineux au « caractère approprié à la vie moderne », essentiellement fonctionnel, dont tout ornement s’avère superflu. Une fois les portes passées, le public est invité à évoluer dans un édifice aux lignes épurées, dont le franchissement des différents paliers permet le passage « d’états préliminaires » préparant à la plongée totale dans l’ « atmosphère lumineuse » du théâtre, aboutissant à la scène, point focal de ce parcours initiatique. Au théâtre Pigalle, l’architecte reprend les mêmes principes sur la base d’un plan « respectant scrupuleusement le schéma classique[15] », mais en théâtralisant, par les jeux de volumes et d’éclairage, la traditionnelle succession en enfilade des espaces : vestibule, hall d’entrée, foyer et salle, suivant les « effets de contrastes[16] ». Dès leur inauguration, ces deux réalisations créent l’évènement. Leur originalité, leurs performances techniques et leur nouvelle esthétique fascinent. Le retentissement international du théâtre Pigalle incite Siclis à développer sa pensée et ses préceptes dans des recueils (Théâtres, cinémas[17] ou encore Les Spectacles à travers les Âges[18]) et revues spécialisées[19].

Pourtant, ce succès phénoménal en son temps n’a pas préservé son œuvre de la destruction (Pigalle) ni de la dénaturation (Mathurins, Saint-Georges) et, dès lors, d’un certain oubli, dont André Tavares tente une explication, interrogeant notamment la réelle opérativité sur les bâtiments de la « charmante pensée magique de Siclis » et sa capacité à inspirer un style architectural. Enfin, la perte des archives de Siclis rend d’autant plus ardue une lecture synthétique de son œuvre, l’approche de son travail ne pouvant se faire qu’à l’aune de la confrontation des articles de presse de l’époque et des quelques éléments encore conservés in situ. Néanmoins cette « architecture théâtrale lumineuse », apogée d’une sobriété formelle et esthétique, fera date[20]. Le théâtre Pigalle, doté d’une technologie à la pointe de l’innovation – qui s’avère rapidement trop complexe à l’usage et très coûteuse – et d’une décoration de lumière[21] (trois couleurs par espace), demeure ainsi l’une des expressions les plus abouties de l’avant-garde architecturale de l’entre-deux-guerres en France. Il est fermé en 1949, et sa démolition en 1959[22] pour construire un parking constitue une perte irrémédiable pour le patrimoine de cette période.

 

[1] Introduction de l’éditeur, in BLUYSEN, Auguste, « De quelques procédés modernes de construction », L’Action industrielle et commerciale, repris in Les Chantiers Nord-Africains. Alger, juillet 1931, p. 674.

[2] Voir en particulier VALBELLE, Roger, op. cit.

[3] MIDANT, Jean-Paul, « II. La mode et la nécessité », op. cit., p. 19.

[4] COGNIAT, Raymond, « Théâtres Nouveaux », L’Architecture, décembre 1925, p. 165.

[5] La ville de Paris impose des gabarits pour la hauteur et la largeur des façades. Le règlement de 1902 s’applique alors. Voir par exemple « Le règlement de 1902 », in LAISNEY, François et KOLTIRINE, Rémi, Règle et règlement – La question du règlement dans l’évolution de l’urbanisme parisien. Paris : Ministère de l’Équipement, du Logement, de l’Aménagement du territoire et des Transports, direction de l’Architecture et de l’Urbanisme, bureau de la Recherche architecturale, 1989, p. 42-54.

[6] COGNIAT, Raymond, op. cit., p. 166.

[7] CAPLAIN, Robert, Salles de spectacle. Paris : Librairie de la Construction moderne, s.d. [années 1920], p. 4.

[8] BLUYSEN, Auguste, « De quelques procédés modernes de construction », op. cit., p. 674.

[9] Ibid., p. 673.

[10] Yvonne Printemps codirige le théâtre en question à partir de 1938, avec Victor Boucher, puis Pierre Fresnay.

[11] « Discours de M.  A. Defrasse, Président de la Société Centrale des Architectes », L’Architecture, septembre 1933, p. 289.

[12] En 1922, Louis Vauxcelles lui attribue des cinémas dans cinq villes différentes, dont Marseille. Voir VAUXCELLES, Louis, « L’architecte Charles Siclis », Excelsior, 1er avril 1922.

[13] Architectes associés : Pierre Blum et Henri Just ; ingénieurs : Maurice Perrier (électricité), Georges Fouilloux (installation scénique). Entreprises : Florent Clavier (béton armé, maçonnerie), Siemens (éclairage scénique).

[14] Citations de cette phrase et des deux suivantes extraites de SICLIS, Charles, « L’architecture du théâtre », in « Le théâtre Saint-Georges construit dans l’hôtel de « Comœdia » par l’architecte Siclis », Comœdia, 2 février 1929.

[15] TAVARES, André, L’Étoile Filante, Charles Siclis, Paris : édition B2, 2016, p. 10. Des critiques font le rapprochement avec le grand théâtre de Bordeaux : voir VAILLAT, Léandre, op. cit. et « Au théâtre Pigalle. Le triomphe de la machinerie ». Lectures pour tous. Paris, janvier 1929, p. 79.

[16] Simplement signalés comme « contrastes » à l’origine (voir SICLIS, Charles, « L’architecture du théâtre », op. cit.). L’architecte précise ceci en insistant sur un enchaînement d’ambiances clairement différentes. Voir par exemple SICLIS, Charles, « L’architecture du théâtre », in AMIEL, Denys (préface), Les Spectacles à travers les Ages. Paris : éditions du Cygne, 1931 ; tome 1, p. 129 ou encore SIMIAN, Jean-Loup [propos de SICLIS, Charles], « Architecture et urbanisme – IV. M. Charles Siclis nous parle de l’architecture du théâtre », La Petite Gironde. Bordeaux, 29 avril 1933.

[17] SICLIS, Charles, Théâtres, cinémas, Paris : Charles Moreau, 1931.

[18] SICLIS, Charles, in AMIEL, Denys (préface), op. cit.

[19] SICLIS, Charles, « L’architecture, l’art et la science », L’Architecture d’aujourd’hui, décembre 1930, n° 2, p. 10-11.

[20] Voir BRUNON-GUARDIA, G., « Un évènement architectural : Le théâtre de Pigalle », Beaux-Arts, 15 juillet 1929, p. 9-10.

[21] Anonyme, « L’éclairage au théâtre Pigalle », Lux, septembre 1929, p. 118-121 ; octobre 1929, p. 131-135.

[22] HILLAIRET, Jacques, « Pigalle (rue) », Dictionnaire historique des rues de Paris. Paris : éditions de Minuit, 1973 (5e édition), tome 2, p. 276.

 [I.V.1]J’ai traité ces 2 textes comme des encarts, est-ce que c’est ce que vous souhaitiez ?

 [I.V.2]Pas clair pour moi, qui est l’auteur ? Perret ou Siclis ?

 [r3]A mettre après ? chronologie

Ce texte est tiré de l'article de FAURE Julie, "Derniers éclats du cérémonial du théâtre et rêves d'hémicycles fraternels: l'architecture du spectacle en Ile-de-France" in ASSELINE Stephane, FAURE Julie En scène, lieux de spectacle en Ile-de-France 1910-1940, Lyon : Lieux-dits, 2021

Bibliographie

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    Considérations architecturales d'alors
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    Bibliothèque historique de la ville de Paris
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    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Considérations architecturales d'alors
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    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Regards actuels sur les salles
  • POUGNAUD, Pierre, Théâtres : quatre siècles d'architecture et d'histoire. Paris : éditions du Moniteur, 1980

    Cité de l'architecture et du patrimoine, Paris
    Regards actuels sur les salles
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    Regards actuels sur les salles
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    Cité de l'architecture et du patrimoine, Paris
    Regards actuels sur les salles
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    Paris 1 Panthéon-Sorbonne
    Regards actuels sur les salles
  • POUVREAU, Benoît; COURONNE, Marc; LABORDE, Marie-Françoise; GAUDRY, Guillaume, Les cités-jardins du nord-est parisien, Paris : Le Moniteur, 2007

    Cité de l'architecture et du patrimoine, Paris
    Regards actuels sur les salles
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    Cité de l'architecture et du patrimoine, Paris
    Théâtre et cinéma
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    Théâtre et cinéma
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    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Théâtre et cinéma
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    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Théâtre et cinéma
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    Théâtre et cinéma
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    Bibliothèque nationale de France, Paris
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    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Acoustique des salles
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    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Acoustique des salles

Périodiques

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    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Généralités
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    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Généralités
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    Bibliothèque nationale de France, Paris
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    Cité de l'architecture et du patrimoine, Paris
    Considérations architecturales d'alors
  •  « Spectacles », L’Architecture d’Aujourd’hui. Boulogne-Billancourt, septembre 1938, n°9, 108 p., en particulier PERRET, Auguste, « Le théâtre », p. 2-12

    Cité de l'architecture et du patrimoine, Paris
    Considérations architecturales d'alors
  •  « Spectacles », L’Architecture d’Aujourd’hui. Boulogne-Billancourt, mai 1949, n°23 (nouvelle série), XXXXVIII p. et 86 p., en particulier SONREL, Pierre, « La salle de spectacle », p. 22-23

    Cité de l'architecture et du patrimoine, Paris
    Considérations architecturales d'alors
  • COTEREAU, J., « Sur un projet de Maison du Peuple », Les Chantiers Nord-Africains. Alger, novembre 1930, p. 985-988

    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Considérations architecturales d'alors
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    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Considérations architecturales d'alors
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    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Considérations architecturales d'alors
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    Cité de l'architecture et du patrimoine, Paris
    Considérations architecturales d'alors
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    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Considérations architecturales d'alors
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    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Regards actuels sur les salles
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    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Regards actuels sur les salles
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    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Théâtre et cinéma
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    Théâtre et cinéma
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    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Théâtre et cinéma
  • DUBREUIL, Paul, « A propos de salles de cinémas » [réponse à René Hervouin sur les salles atmosphériques], Le Cinéopse. Paris, avril 1927, p. 329-330

    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Théâtre et cinéma
  • HERVOUIN, René, « 1895-1926. Du sous-sol du Grand Café aux salles modernes », Le Cinéopse. Paris, janvier 1927, p. 61-64

    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Théâtre et cinéma
  • VALBELLE, Roger, « Constructions nouvelles – Le « loyer » d’un fauteuil de théâtre est souvent plus profitable que le loyer d’un logement », Excelsior. Paris, 28 avril 1921

    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Normes sur les salles
  • LAURENT, E. [texte de LEPINE, Louis], « Extrait de l’Ordonnance de police concernant les théâtres (cinématographes) – Paris, le 10 août 1908 », Cinéma, annuaire de la projection fixe et animée. Paris : Charles Mendel, 1908, p.32-54

    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Normes sur les salles
  • MASSARD, Emile, « Au Conseil Municipal de Paris - La Révision de l’ordonnance de 1908 sur les théâtres, cafés-concerts et autres spectacles publics », Comoedia. Paris, 30 octobre au 3 novembre 1924

    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Normes sur les salles
  • CLOSSET, Ch., « Pour notre sauvegarde – La sécurité au théâtre », Comoedia. Paris, 21 et 22 juillet 1929

    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Normes sur les salles
  • DIOSCORIDE [pseudonyme], « La vie médicale – L’hygiène des théâtres », Le Journal. Paris, 19 février 1925

    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Normes sur les salles
  • REGNIER (de), Henri, « La semaine dramatique - L'Ordonnance de M. Lépine », Journal des Débats politiques et littéraires. Paris, 31 août 1908

    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Normes sur les salles
  • TABANOU, Jean, « Neuf salles de spectacle sur dix sont insuffisamment protégées contre l'incendie », Je Sais Tout. Paris, février 1929, n°278, p. 670-677

    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Normes sur les salles
  • TRIMEUR, Luc, « Théâtres et concerts – La nouvelle ordonnance de police », La Construction Moderne. Paris, 12 et 19 septembre 1908, p.589-591 et p.602-603

    Cité de l'architecture et du patrimoine, Paris
    Normes sur les salles
  • SATTIER, Edouard, « La Tuberculose guette ceux qui nous amusent – Coulisses de théâtres », L’Intransigeant. Paris, 10 août 1908

    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Normes sur les salles
  • BRACHET, Charles, « La science au service de l’Art – L’acoustique dans les théâtres est-elle encore du domaine de l’empirisme ? », La Science et la Vie. Paris, janvier 1930, p. 3-12

    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Acoustique des salles
  • BOILEAU, Louis-Charles, « Causerie », L'Architecture. Paris, 13 juin 1908, p. 192-201

    Cité de l'architecture et du patrimoine, Paris
    Acoustique des salles
  • BOUSQUET, M. « L'Acoustique architecturale », La Construction Moderne. Paris, 15 janvier 1928, p. 186-187

    Cité de l'architecture et du patrimoine, Paris
    Acoustique des salles
  • CHARMEIL, André, « Peut-on réaliser scientifiquement une bonne acoustique dans les salles de spectacle ? ». La Science et la Vie. Paris, juin 1934, p. 461-470

    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Acoustique des salles
  • CHEVALLIER, H.-J., « L’acoustique architecturale », L’Architecte. Paris, août 1910-mars 1911, p. 57-60, 65-68, 73-76, 81-84 (1910) ; p. 1-4, 9-12, 17-20 (1911)

    Cité de l'architecture et du patrimoine, Paris
    Acoustique des salles
  • KESSLER, André, « Contribution à l’étude acoustique d’une nouvelle salle du Trocadéro », Revue d’Acoustique. Paris,  mai 1935

    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Acoustique des salles
  • LE CORBUSIER [JEANNERET-GRIS Charles-Edouard], « Acoustique. Une conquête de la technique moderne », L’Intransigeant. Paris, 15 octobre 1927

    Bibliothèque nationale de France, Paris
    Acoustique des salles
  • TEXIER, Simon, "Gustave Lyon : architecture et acoustique, du Trocadéro à Pleyel", Le Moniteur architecture AMC. Paris, février 2001, n°113, p.72-77

    Cité de l'architecture et du patrimoine, Paris
    Acoustique des salles

Documents multimédia

  • HOSSEINABADI, Shahram (directrice de thèse CHATELET, Anne-Marie), Une histoire architecturale de cinémas : genèse et métamorphoses de l’architecture cinématographique à Paris. Strasbourg : Ecole doctorale de Sciences Humaines et Sociales, 2012, 385 p. et annexes

    Ouvrage de référence
  • CHARLE, Christophe et ROCHE, Daniel, Capitales culturelles, capitales symboliques. Paris et les expériences européennes (18e-20e siècles). Paris : éditions de la Sorbonne, 2002. URL : https://books.openedition.org/psorbonne/901?lang=fr

    Généralités
  • DUBOUILH, Sandrine, « L’architecture comme image du théâtre au XXe siècle. De l’édifice à la friche reconvertie, peut-on se défaire d’une image monumentale de la culture ? », Double Jeu. Caen, 2011 [2012], n°8, p. 39. URL : https://journals.openedition.org/doublejeu/1019

    Regards actuels sur les salles
  • DUBOUILH, Sandrine, « L’entrée en salle : de la rue au fauteuil, les lieux de la préparation du public », Agôn. Strasbourg, 2012, n°5. URL : https://journals.openedition.org/agon/2410

    Regards actuels sur les salles
  • MARTIN, Laurent, « La démocratisation de la culture en France. Une ambition obsolète ? », in MARTIN, Laurent et POIRRIER, Philippe (direction), Démocratiser la culture. Une histoire comparée des politiques culturelles. Dijon : Territoires contemporains, nouvelle série, n°5, 2013. URL : http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/publications/Democratiser_culture/Laurent_Martin.html

    Regards actuels sur les salles
  • HUMBERT-MOUGIN, Sylvie, « Rêveries sur le théâtre de plein air », Théâtres virtuels. Montpellier, 2001. URL : https://books.openedition.org/pulm/372

    Regards actuels sur les salles
Date(s) d'enquête : 2017;
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel