Historien de l'Art.
- enquête thématique départementale, rampes d'appui en ferronnerie des escaliers parisiens sous l'Ancien Régime
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Paris - Paris
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Commune
Paris 5e arrondissement
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Adresse
227 rue Saint-Jacques
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Dénominationsescalier, rampe d'appui
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Appellationsde la Reine
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Parties constituantes étudiées
L'abbaye royale du Val-de-Grâce a été fondée en 1621 par la reine Anne d'Autriche, pour abriter une communauté de religieuses bénédictines. Le chantier se déroula en plusieurs phases. Dans les années 1630, les premiers bâtiments du monastère s'ajoutèrent aux bâtiments préexistants de l'hôtel du Petit Bourbon. Après les troubles de la Régence, le chantier prit de l'ampleur à partir de 1645, avec un ambitieux projet de François Mansart. Mais les efforts portèrent d'abord essentiellement sur l'église. Le chantier du monastère reprit quant à lui à partir de 1654-1655, sur un nouveau dessin de Pierre Le Muet. Les travaux commencèrent par le pavillon nord-est, qui devait abriter le nouvel appartement de la reine, plus vaste et plus commode.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 17e siècle
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Dates
- 1656
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Auteur(s)
- Auteur : architecte
- Auteur : serrurier
Le nouveau pavillon de la reine au nord-est de l'abbaye, construit sur un dessin de Pierre Le Muet à partir de 1654-1655, comprend des pièces sur deux niveaux (salle basse servant d'ermitage et appartement comprenant chambre à alcôve et cabinet à l'étage). Il est desservi par un escalier montant de fond, construit dans un pavillon hors oeuvre. Il s'agit d'un escalier à « vuide à la moderne ». Ses volées droites sont soutenues par des voûtes en demi-berceau s'épaulant les unes les autres et prenant leur départ contre les murs de la cage. La rampe est composée de panneaux étroits avec des balustres à l'intérieur. Leur panse rectangulaire est doublée d'enroulements divergents rappelant le col et le pied. Une frise continue d'ovales double le sommier, une autre frise haute est composée d'esses affrontées. Le chiffre de la Reine était vraisemblablement contenue dans le vide central des balustres. Les assemblages sont faits par des colliers.
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Catégoriesmaçonnerie, menuiserie, ferronnerie
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Matériaux
- pierre, taillé
- bois, taillé
- fer, forgé
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Statut de la propriétépropriété publique
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Protectionsclassé au titre immeuble, 1964/11/16
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Référence MH
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Philippe Ayrault, Région Ile-de-France
Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.
Historien de l'Art.
Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.