Historien de l'Art.
- enquête thématique départementale, rampes d'appui en ferronnerie des escaliers parisiens sous l'Ancien Régime
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culture
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Paris - Paris
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Commune
Paris 2e arrondissement
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Adresse
226 rue Saint-Denis
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Dénominationsescalier, rampe d'appui
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
Monsieur Vachet fonda une communauté de l'Union Chrétienne pour employer les soeurs à trois tâches essentielles : à l'instruction des jeunes filles à la vertu et la piété, à retirer des femmes de qualité délaissées par leur mari ou des veuves, enfin à convertir des jeunes filles au catholicisme. Mademoiselle de Croze consacra son temps et sa fortune à l'établissement de cette communauté à partir de 1673. Le vieil hôtel de Monsieur de Saint-Chaumont situé rue Saint-Denis fut acquis en 1683 avec le jardin et les maisons qui en dépendaient. Les soeurs s'y installèrent. En 1734-1735, Marie Dorin, supérieure des Filles de l'Union Chrétienne, fit rebâtir le logis destiné aux plus riches dames pensionnaires par Mansart de Sagonne. L'escalier et sa rampe furent détruits vers 1880 lorsque le bâtiment fut surélevé.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 18e siècle
La rampe, connue par le relevé de César Daly, est composée de grands panneaux alternant aux quartiers tournants avec de plus petits. Les trois grands panneaux, seuls visibles sur le relevé, sont d'un dessin différent. Le premier s'organise autour d'un fleuron entouré de part et d'autre d'un motif végétal dont la racine est un noyau enroulé sur lui-même : deux diagonales partent du centre bas du panneau vers les écoinçons en haut : des feuilles d'eau en fer repoussé, probablement doré, viennent relever le dessin. Le second panneau, d'un dessin plus riche, s'organise autour d'un cartouche circulaire orné de godrons et rehaussé de petites feuilles d'eau. Au centre se trouve le symbole héraldique de la communauté des filles de l'Union Chrétienne : un coeur enflammé, transpercé de deux flèches, surmonté d'une croix. De part et d'autre du cartouche s'organisent, dans une construction pyramidale, deux diagonales partant des écoinçons inférieurs qui se rejoignent au dessus du cartouche. Des éléments végétaux : fleurs, tiges, fleurons en chapelet animent nerveusement le réseau des fers. Enfin, le troisième panneau est d'un motif simplifié qui enserre un double L.
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Catégoriesmaçonnerie, menuiserie, ferronnerie
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Matériaux
- pierre, taillé
- bois, taillé
- fer, forgé
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culture
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- (c) Philippe Ayrault, Région Ile-de-France
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
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Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.
Historien de l'Art.
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