Historien de l'Art.
- enquête thématique départementale, rampes d'appui en ferronnerie des escaliers parisiens sous l'Ancien Régime
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Paris - Paris
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Commune
Paris 7e arrondissement
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Adresse
102 rue du Bac
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Dénominationsescalier, rampe d'appui, départ de rampe d'appui
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
Cette grande maison n'a pas appartenu à sa famille éponyme, le prince et la princesse de Chalais. Elle fut acquise en 1731 par Etienne Hallée, conseiller secrétaire du roi et sa seconde épouse Marguerite Bigot qui la louèrent pendant une vingtaine d'années à cette illustre famille. On ne sait pas quand la maison avait été construite mais les archives parlent des réparations, voire même de la reconstruction de la demeure réalisées du vivant d'Etienne Hallée. Il est certain qu'une partie de ces embellissements furent réalisés par les Chalais, comme en témoignent la couleuvre de Colbert, grand-père de Marie Françoise de Rochechouard de Mortemart, épouse de Jean Charles de Talleyrand Périgord, prince de Chalais.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 18e siècle
La demeure, qui n'avait pas de jardin, n'est pas aussi prestigieuse que ses occupants : le corps de logis, élevé de deux étages carrés sur un entresol, donne sur la rue. L'escalier principal était largement ouvert sur le passage cocher et se trouvait en face de la loge du suisse. Au fond de la cour on accédait aux remises et écuries. L'escalier est donc placé en avant sur la rue. Il est de forme très étirée, ce qui induit des panneaux de rampe très allongés. Leur disposition varie selon leur emplacement : la première volée en comporte deux larges et un plus étroit, puis les suivantes trois panneaux identiques dont le dessin se simplifie à partir du second. Le style de ces panneaux appartient plutôt au 2e quart du 18e siècle en raison de leur symétrie et de leur composition interne : un cadre à onglets échancrés et des motifs de volutes maintenant un médaillon central. Ce dernier avait peut-être des armoiries qui ont été remplacées par un curieux motif composé d'un cercle maintenu par quatre fleurons. D'autres détails sont encore le témoignage d'une restauration. La console est en lien avec l'arrivée des Chalais puisqu'elle est habitée par une magnifique couleuvre, l'animal héraldique des Colbert. On la retrouve aussi de part et d'autre de l'oculus qui surmonte la porte cochère.
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Catégoriesmaçonnerie, ferronnerie
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Matériaux
- pierre, taillé
- fer, forgé
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Précision représentations
représentation animalière (couleuvre)
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Statut de la propriétépropriété privée
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Protectionsinscrit au titre immeuble, 1955/11/30
- (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
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Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.
Historien de l'Art.
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