Dossier d’œuvre architecture IA78002186 | Réalisé par
Bussière Roselyne (Rédacteur)
Bussière Roselyne

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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  • inventaire topographique
Quartier de la Reconstruction
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Archives municipales de Mantes-la-Jolie. Fonds Bertin

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Mantes-la-Jolie
  • Commune Mantes-la-Jolie
  • Adresse place Saint-Maclou , place de l' Etape , place Pierre-Goujon , rue Auguste-Goust , rue Thiers
  • Cadastre 2014 AB 102-109, 110-116,118, 120-139, 751, 752  ; 2014 AH 102-105, 108-111, 520-522, 446

La Reconstruction à Mantes-la-Jolie est l'occasion d'appliquer les principes de la Charte d'Athènes chers à Raymond Lopez. Les îlots déclarés insalubres en 1941 font l'objet soit d'une destruction lors des bombardements de 1944, soit d'une rénovation postérieure, dans les années 60 ce qui donne deux quartiers complètement différents.

En 1941, le maire de Mantes demande un plan de reconstruction des îlots insalubres de ce qui est appelé les "bas quartiers de la ville". 11 îlots sont relevés entre la Rue Nationale, la rue de la Pêcherie, la rue de Guernes et la place Saint-Maclou, et 3 entre la collégiale et la rue du Fort. Le conseil municipal décide de dénoncer l'état d'insalubrité des îlots 5, 6, 7, 9 9bis, 10 et 11 du plan levé. Les architectes R. Gravereaux, J. Battut, G. Lemercier, R. Marabout, J. Marozeau et Vergniaud, projettent la reconstruction de 3 îlots entre la place Saint-Maclou et la rue de la Pêcherie. Ces avants-projets sont examinés en séance du 1er mai 1943 et la procédure d'expropriation achevée. Les bombardements de mai 1944 ont changé la donne puisque ce sont ces îlots qui ont été détruits. Au total sur 3032 immeubles existants, 460 ont été détruits et 1709 nécessitaient des réparations. Raymond Lopez est chargé de faire un plan d'aménagement et de reconstruction de Mantes-Gassicourt, plan approuvé le 7 juin 1945. Gravereaux continue de collaborer avec lui, il est nommé architecte en chef de la reconstruction assisté de Gaston Lemercier, chef de groupe des architectes d'opération et de Raymond Marabout nommé par la ville. Les premiers immeubles reconstruits sont ceux de la place Saint-Maclou, immeuble ISAI. Une plaque est apposée le 14 août 1947 par le Président Vincent Auriol. Le 22 mars 1946, le Conseil municipal avait aussi décidé de choisir un nouvel emplacement pour l'hôtel de ville détruit et de construire un marché couvert, rue de Chanzy. Les plans de reconstruction n'ont pas été retrouvés.

L'îlot A fait l'objet de sous-dossiers (IA78002204) et (IA78002205). L'îlot B se situe à l'entrée de la ville. Il comporte des façades très différentes les unes des autres : d’un côté immeuble avec toits à deux pans et croupe, de l’autre immeuble moderne à toit terrasse. Il comporte quatre étages carrés et un étage de comble. C 'est l'un des plus récemment reconstruits. L’îlot C est aussi ouvert, largement du côté de la rue Porte des Comptes. Du côté de la rue Marie et Robert Dubois on a simplement deux trouées de part et d’autre d’un immeuble central. Les immeubles sont élevés de deux étages avec combles et sont de largeur et de composition différente, notamment par la présence ou l’absence de balcons. Une plus grande variété (en particulier des façades arrondies) se trouve du côté de la rue Marie et Roland Dubois. Cet îlot est relié à l’îlot D par un porche surmonté de deux niveaux. L’îlot D est placé en vis-à-vis de l’îlot C et les deux sont ouverts l’un sur l’autre. Cet îlot comporte 11 petits immeubles de deux étages plus combles. Les îlots E et F ont une forme particulière avec son grand immeuble central de 4 étages et toit terrasse dont la façade principale est tournée vers l’extérieur de l’îlot. Elle est aujourd’hui dominée par un immeuble administratif construit postérieurement. Les deux autres immeubles ont deux étages et des toits à deux pans sauf aux extrémités où ils ont des toits terrasse. L’îlot G est le seul îlot qui soit adossé à des immeubles anciens. Il comporte trois étages carrés et des toits à longs pans.

  • Murs
    • calcaire petit appareil
    • béton
  • Toits
    tuile mécanique, béton en couverture
  • Étages
    3 étages carrés
  • Couvertures
    • toit à longs pans

Documents d'archives

  • AM Mantes-la-Jolie 1 M, plan d'aménagement et de reconstruction

  • AM Mantes-La-Jolie, 7M 12

  • AM Mantes-la-Jolie, 7 M 13, Reconstruction généralités

  • AN Pierrefitte-sur-Seine, Cabinet et services rattachés au ministre de l'Equipement et du Logement 19770819/239

Bibliographie

  • GREM, Mantes et Mantes-la-Ville de 1789 à nos jours. Groupe de recherches et d'éditions mantaises. Volume I (1789-1889) 1991, 406 pages, Volume II (1889-1939) 1990, 495 pages, Volume III (1939-1989) 1993

    Tome III. p. 143-145
Date d'enquête 2015 ; Date(s) de rédaction 2015
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Bussière Roselyne
Bussière Roselyne

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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