Dossier d’œuvre architecture IA77000634 | Réalisé par
Förstel Judith
Förstel Judith

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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  • inventaire topographique
monument aux morts, dit Mémorial américain
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
  • (c) Département de Seine-et-Marne

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Meaux
  • Commune Meaux
  • Adresse route de Varreddes
  • Cadastre 2014 AE 254

Ce monument, aussi connu sous le nom de "La Liberté éplorée", a été édifié grâce à des souscriptions américaines. Il commémore la première bataille de la Marne, qui se déroula aux environs de Meaux en septembre 1914 et bloqua l'avance allemande sur Paris. Le" New York Times" du 11 novembre 1917 lança la campagne de collecte de fonds, accompagnée de la première esquisse du monument. C'est l'artiste américain Frederick MacMonnies (1863-1937) qui a été choisi pour le réaliser, fort de ses liens avec la France depuis 25 ans (il possédait un atelier à Paris et une maison à Giverny). La composition acquit sa forme définitive en 1928. Edmundo Quattrocchi, sculpteur installé à Paris, réalisa ensuite le monument en vraie grandeur (6 fois le modèle), le socle étant pour sa part exécuté par l'architecte Thomas Hastings. Le monument fut inauguréen septembre 1932, en présence de près de 30 000 personnes dont le président de la République Albert Lebrun, le général Pershing ou l'ambassadeur des Etats-Unis en France. En 1933, le monument et le terrain furent donnés par les Américains à la ville de Meaux. Tout près du monument s'élève aujourd'hui le musée de la Grande Guerre de Meaux, inauguré en 2011.

Haut de 23 mètres, le monument est composé de 220 blocs de pierre d'Euville. De composition pyramidale, il s'articule autour de la figure centrale d'une femme, la « Liberté éplorée » qui crie son désespoir et sa douleur. A ses pieds, reposent des soldats morts. Plusieurs symboles apparaissent : le coq qui représente la France ; le glaive brisé qui évoque les combats acharnés ; le drapé de fleurs de lys qui rappelle La Fayette et l'amitié franco-américaine ou encore l'enfant qui incarne l'espoir et l'avenir. Sur le socle, est gravé l'ordre du jour du général Joffre du 6 septembre 1914, rappelant la bataille de la Marne.

  • Murs
    • calcaire
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 1990/02/06
  • Référence MH
Date d'enquête 2013 ; Date(s) de rédaction 2014
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
(c) Conseil général de Seine-et-Marne
Förstel Judith
Förstel Judith

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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