Dossier d’œuvre architecture IA78002305 | Réalisé par
Bussière Roselyne (Rédacteur)
Bussière Roselyne

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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  • inventaire topographique
Maison rue de la Gabelle
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Mantes-la-Jolie
  • Commune Mantes-la-Jolie
  • Adresse 4 rue de la Gabelle
  • Cadastre 2015 AH 453
  • Dénominations
    maison

Cette maison est le dernier vestige des Bas Quartiers qui ont été détruits en deux temps : d'une part par les bombardements de 1944 et d'autre part par la modernisation du centre ville.

Présente sur le cadastre napoléonien mais formant une seule parcelle avec la maison mitoyenne (détruite) (Section A2, parcelle 162), cette maison a subi de nombreuses transformations depuis. Elle devait être abattue lors de l'opération de résorption de l'habitat insalubre de 1958-64. C'est l'intervention de l'architecte des bâtiments de France E. Delaunay qui l'a sauvée, comme le relate le bulletin municipal : « Les monuments historiques ont exigé que soient conservés les vieux bâtiments du 4, 6, 8 rue de la Gabelle qui feront la transition entre les groupes HLM du quai de la Tour et les maisons traditionnelles de la rue Nationale et du secteur de la Collégiale. Cette judicieuse remarque a entraîné des complications juridiques de propriété assez sérieuses étant donné que les bâtiments en cause étaient déjà expropriés ». De ce fait l'ancienneté de la maison a été accentuée par la mise à nu des pans-de-bois qui à l'origine étaient enduits comme le montrent des photographies anciennes.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle , (incertitude)
  • Dates

La maison actuelle occupe toute sa parcelle. Elle est isolée à la suite de la destruction de la maison mitoyenne avec laquelle elle ne formait qu'une seule parcelle en 1810. Élevée d'un étage carré, elle a une façade pignon qui donne sur la rue de la Pêcherie et qui a conservé l'irrégularité de ses ouvertures. La fenêtre du pignon, qui donne sur les combles, a été élargie. Du côté de la rue de la Gabelle le premier étage est en encorbellement. Les ouvertures ont ici aussi conservé leur irrégularité. Le niveau des caves a été entièrement repris et se présente actuellement avec des voûtains de brique soutenus par des barres métalliques. Cette cave communiquait avec celle de la maison voisine, comme l'atteste l'ouverture cintrée que l'on voit sur le mur du fond.

  • Murs
    • calcaire moellon sans chaîne en pierre de taille enduit
    • pan de bois
  • Toits
    tuile plate
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour
Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2018
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Bussière Roselyne
Bussière Roselyne

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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