Dossier d’œuvre architecture IA93000251 | Réalisé par
  • inventaire topographique
mairie
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Romainville
  • Commune Romainville

Quelques temps après la scission du territoire que causa la création de la commune des Lilas, la municipalité décide la construction d'une mairie-école. Le projet est confié à Paul-Eugène Lequeux (1806-1873), architecte communal dans les années 1870. L'édifice a été inauguré en 1873.

La façade principale, donnant sur la place du bourg, en présente certaines caractéristiques de l'architecture néoclassique : porche à colonnes doriques, pilastres doriques et fronton triangulaire. En 1905, elle est agrandie de deux petits corps de bâtiments latéraux.

A l'intérieur, un large vestibule ouvre sur un escalier monumental qui conduit à la salle des fêtes. Cette salle, tout en longueur, offre une décoration de stucs et de faux marbres. Le musée du Petit-Palais possède les cartons des deux compositions murales des murs nord et sud, aujourd'hui masquées. Ces deux esquisses, œuvres de Jean-Joseph Enders (1 862-1926), constituent un témoignage sur l'environnement de la commune à cette époque. La première présente un couple de villageois enlacé se promenant sur un chemin de campagne tandis que le soleil se couche sur les carrières. La seconde figure un autre couple, d'une origine sociale plus aisée, assis sur un petit banc. En arrière-plan, on distingue des champs cultivés et une scène de labours.

La salle des mariages, aménagée en 1917, est ornée d'une série de peintures murales, véritable fleuron de la mairie. Œuvres du peintre Maton-Wicart, artiste peu connu à ce jour, ces quatre panneaux ont pour sujets les fiançailles, le mariage et la vie de famille. L'artiste réinterprète ces thématiques dans le contexte d'un 18è siècle idéalisé. Les diverses scènes ont le plus souvent pour décor un paysage agreste. L'une d'entre elles présente un cortège nuptial qui s'avance sur un chemin de campagne que domine le fort de Romainville. Le peintre fait la part belle à une société rêvée où paysannerie et bourgeoisie vivent une idylle dorée. Sur le mur nord de la salle, un buste de Marianne, signé Auguste Maillard et daté de 1909, se détache sur un fond de trophée de drapeaux français peints en trompe l’œil.

  • Murs
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile
  • Techniques
    • céramique
Date d'enquête 2009 ; Date(s) de rédaction 2011
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Articulation des dossiers
Fait partie de