Dossier d’œuvre architecture IA78002267 | Réalisé par
Bussière Roselyne (Rédacteur)
Bussière Roselyne

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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  • inventaire topographique
Gendarmerie
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Mantes-la-Jolie
  • Commune Mantes-la-Jolie
  • Adresse 127 boulevard du Maréchal-Juin
  • Cadastre 2014 AI 20
  • Dénominations
    gendarmerie

L'annexion de Gassicourt en 1930 a permis à la ville de Mantes de se doter d'une gendarmerie moderne et vaste. L'ancienne gendarmerie était placée en centre ville rue Nationale à l'entrée du pont. Elle s'était agrandie en 1886 par l'annexion d'une maison particulière.

La gendarmerie actuelle a été construite par le département de Seine-et-Oise en 1932 sur des plans de l'architecte départemental G. Deschamps. L'ancienne caserne de gendarmerie se trouvait rue Nationale. Elle a disparu dans les bombardements de 1944.

Le projet initial était beaucoup plus "Moderne style" que la réalisation actuelle, notamment en raison de la couverture en toit terrasse. Mais le principe de composition d'ensemble n 'a pas été modifié. Le pavillon de l'officier construit autour d'un axe central de trois travées et deux étages comporte deux ailes à un étage, dissymétriques, celle de gauche ayant en plus un pavillon d'entrée en retrait pour le commandant. Le pavillon central est couvert en pavillon. Le toit à deux pans et croupes est couvert de tuiles mécaniques. En tout ce bâtiment abritait au rez-de-chaussée des bureaux et le logement de l'officier avec salle de bain personnelle. Aux étages se trouvaient la suite du logement de l'officier et deux logements pour les sous-officiers. Le bâtiment des gendarmes, à l'arrière, élevé de 3 étages, comportait en tout 13 logements, huit à 5 pièces et 5 à 4 pièces. Les douches et la buanderie étaient communs au rez-de-chaussée. L'ensemble a été construit en moellons en assises régulière de Guerville ou de Tessancourt et les encadrements de baie en brique de Dizy, ou analogue. Les communs (détruits), construits en brique, situés entre les deux bâtiments, en héberge, se composaient d'une écurie pour 7 chevaux, sellerie et fourrage à avoine à l'étage. En face un garage pour deux voitures et une resserre. Du côté de la rue du Val Notre-Dame, des bûchers individuels et une buanderie commune étaient dans la même position. Un nouvel immeuble de logements a été construit dans les années 80 sur la rue du Val Notre-Dame.

  • Murs
    • calcaire moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    2 étages carrés, 3 étages carrés, rez-de-chaussée surélevé
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
    • toit en pavillon
  • Escaliers

Documents d'archives

  • AD Yvelines, 4 N 71

Date d'enquête 2017 ; Date(s) de rédaction 2017
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Bussière Roselyne
Bussière Roselyne

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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