Dossier d’œuvre architecture IA78000961 | Réalisé par
Bussière Roselyne
Bussière Roselyne

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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  • inventaire topographique
ferme seigneuriale du chapitre Notre-Dame de Paris, dite ferme du Moussel
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Philippe Ayrault, Région Ile-de-France

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Andrésy - Andrésy
  • Commune Andrésy
  • Adresse avenue d' Eylau
  • Cadastre 1983 AV 167, 209, 212, 214, 215, 216, 218, 219, 397, 398, 400, 429, 430, 500, 501, 514, 561
  • Dénominations
    ferme
  • Précision dénomination
    ferme seigneuriale
  • Appellations
    ferme du chapitre Notre-Dame de Paris, Ferme du Moussel
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin

La totalité du dossier (incluant aussi la synthèse et/ou la bibliographie) est disponible en bas de page dans la rubrique « Documentation – Liens web ».

Andrésy est dans le chapitre Notre-Dame de Paris dès le 9e siècle. Mais le château principal manoir et maison seigneuriale du fief d'Andrésy appartenait à la famille de l'Isle, seigneur en partie. Ce n'est qu'en 1680 que les héritiers de Joachim de l'Isle vendent cette ferme seigneuriale au Chapitre qui la garde désormais jusqu'à la Révolution. C'est bien là que se trouvait le siège de la seigneurie puisqu'en 1748 il est fait mention de la construction d'un auditoire dans l'enceinte de la ferme. Son plan général est connu par le plan de 1702 et surtout par un plan de distribution non daté des Archives nationales. On sait également qu'elle était exploitée par le fermier Thomassin à la veille de la Révolution. Elle a été vendue comme bien national le 12 vendémiaire an IV à Jean Louis Durupt-Boileau, chef de bureau au département de la Seine. Il la revend aussitôt à Jean Destreaux (28 frimaire) puis c'est Pierre Joseph Geoffroy, négociant patenté, qui l'achète le 30 germinal An V. Pour la payer ce dernier emprunte le même jour la somme de 73840 francs à Jean Lanchère père, entrepreneur des équipages d'artillerie. En 1824, à la mort de Geoffroy, c'est sa fille la comtesse Lepic qui en hérite. Puis à la mort de cette dernière en 1863 la propriété passe entre les mains de son fils aîné Louis Joseph Napoléon Lepic. On parle encore de bâtiments de la ferme. Le bâtiment le plus long est transformé dans le courant du 19e siècle. Seule subsiste la tour d'escalier dite colombier qui figure sur le plan, au milieu d'une résidence contemporaine.

Le logis se composait d'une salle et d'une cuisine avec escalier en hors œuvre. Une première cour comportait des bâtiments pour la vinification (cellier, cuvage, pressoir), une petite et une grande écurie. Autour de la grande cour se distribuaient un hangar, une grange à avoine, une grange à blé, un toit à porcs, un poulailler, une bergerie, et une étable à vaches sous terre. Une autre cour en terrasse présentait une bergerie avec escalier en vis latéral qui subsiste encore aujourd'hui. C'est sans doute le vestige du manoir seigneurial. Des jardins et des clos de vignes complétaient l'ensemble.

  • Murs
    • calcaire
    • petit appareil
  • Toits
    tuile plate
  • Couvertures
    • toit conique
  • État de conservation
    vestiges
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date d'enquête 2006 ; Date(s) de rédaction 2006
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Bussière Roselyne
Bussière Roselyne

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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