Dossier d’œuvre architecture IA78000949 | Réalisé par
Bussière Roselyne
Bussière Roselyne

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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  • inventaire topographique
ensemble d'édifices à cour commune dit cour Beaulieu
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Andrésy - Andrésy
  • Commune Andrésy
  • Adresse cour Beaulieu
  • Cadastre 1983 AS 235, 236, 241, 394, 659, 393, 573, 574, 625
  • Dénominations
    ensemble d'édifices à cour commune
  • Appellations
    cour Beaulieu

Cette cour commune existait en 1731 (elle figure sur les minutes du plan terrier des A.N. S 139). A cette date, elle montre une grande mixité sociale et d'habitat. A l'entrée à gauche (n°43) se trouvait un cellier appartenant à Madame Bricaut, propriétaire de la maison de campagne de l'autre côté de la rue. Ensuite deux petits bâtiments (n° 44), sans doute des annexes, appartenaient à Pierre Massot qui habitait au fond de la cour et occupait aussi la maison voisine (n° 45) propriété de Denis Lambert. La maison n°46 était à Charles Biard dont la femme, Catherine Massot était surnommée la grande catin ou la grand-mère. Ces cours regroupaient souvent les membres d'une même famille, par suite des partages successoraux : Richard Péchereau occupe le n°48 (qu'il loue, il est vrai), André le n°49 et la veuve de Jacques Péchereau le n°50. Et enfin, le quadrilatère occupé par le n° 47 appartient entièrement à Monsieur L'Estant-Duclos. C'était probablement une maison de campagne. Au début du XXe siècle, cette cour commune rassemblait encore de multiples habitants. Le recensement de 1906 précise qu'il s'agissait de deux familles de jardiniers, une de cultivateurs, une de cultivateurs-vignerons et une de vanniers.

Le dessin parcellaire de la cour commune et la distribution des bâtiments sont inchangés depuis 1731 et le cadastre napoléonien mais en élévation, les neuf maisons qui la composent ont subi de nombreuses transformations que l'on peut juger à partir d'une carte postale du début du 20e siècle. Elles ont un ou deux étages carrés. La parcelle 393 sur rue a reçu à la fin du 19e siècle un toit débordant et une demi-croupe. La parcelle 566 a été entièrement remodelée selon les consignes de la ZPPAU si bien que le parti ancien, beaucoup plus irrégulier n'est plus lisible. La parcelle 659 a perdu son escalier extérieur. La 394 avait une lucarne rurale à croupe débordante qui est devenue une lucarne à la capucine (préconisée par la ZPPAU). La 241 a vu ses ouvertures élargies et a perdu sa lucarne.

  • Murs
    • enduit
    • maçonnerie
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    2 étages carrés
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
    • demi-croupe
    • pignon couvert
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2006
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Bussière Roselyne
Bussière Roselyne

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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