Dossier d’œuvre architecture IA78002077 | Réalisé par
Bussière Roselyne
Bussière Roselyne

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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  • inventaire topographique
église paroissiale Saint Roch
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Philippe Ayrault, Région Ile-de-France

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Andrésy - Andrésy
  • Commune Chanteloup-les-Vignes
  • Cadastre 1988 AM 247
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-Roch

La totalité du dossier (incluant aussi la synthèse et/ou la bibliographie) est disponible en bas de page dans la rubrique « Documentation – Liens web ».

Les paroissiens de Chanteloup-les-Vignes ont obtenu l'autorisation de construire une chapelle qui fut dédiée en 1518 comme le laisse deviner la pierre de dédicace très effacée qui se trouve sous la tribune. Malgré sa petite taille, il fut construit en plusieurs étapes comme le signalent les sources. En 1535 quatre perches de terrain furent données pour le choeur. Les deux chapelles latérales furent reprises au XVIIe siècle : celle de la Vierge (à droite) fut agrandie en 1683 et celle de saint Vincent (à gauche) en 1630 grâce au don de Joachim Teinturier religieux au monastère des Feuillants. Le clocher porche a été reconstruit en 1846 sur les plans de l'architecte Fauconnier de Saint-Germain-en-Laye. C'est l'entrepreneur Petit, lui aussi de Saint-Germain-en-Laye qui a réalisé les travaux. Mais des malfaçons furent constatées et l'architecte Blondel constata un certain surplomb dans le clocher. Ce dernier connut encore deux graves préjudices, l'un en 1938 où la foudre le détériora et l'autre en 1999 où la tempête l'endommagea gravement, le faisant tomber sur la nef qu'il éventra. Il a été reconstruit par l'architecte Bernard Ruel, dont le travail fut primé en 2004 par les rubans du patrimoine, récompense de la fondation du patrimoine.

Petit édifice à vaisseau unique voûté d'ogives. Le chœur se distingue de la nef par les retombées plus hautes des voûtes et les colonnes engagées à chapiteaux lisses qui les supportent. Dans la nef, les ogives retombent sur des culs-de-lampes. Le clocher porche reconstruit en 1846 comportait deux niveaux maçonnés au dessus du rez-de-chaussée. Le clocher reconstruit est charpenté au dessus du niveau de l'horloge.

  • Murs
    • calcaire
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise, tuile plate
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte d'ogives
  • Couvertures
    • flèche polygonale
    • toit à longs pans
    • croupe polygonale
  • Techniques
    • sculpture
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
Date d'enquête 2008 ; Date(s) de rédaction 2008
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Bussière Roselyne
Bussière Roselyne

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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