Dossier d’œuvre architecture IA78000977 | Réalisé par
Bussière Roselyne
Bussière Roselyne

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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  • inventaire topographique
château du Faÿ
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Philippe Ayrault, Région Ile-de-France

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Andrésy - Andrésy
  • Commune Andrésy
  • Lieu-dit Le Faÿ
  • Cadastre 1983 AC 11, 16 à 18, 20 à 24, 26 à 29, 31 à 33, 36 à 50, 53 à 85, 88 à 102, 104 à 107, 113, 115, 134, 135, 137 à 156, 162, 164, 166, 168, 180, 181 à 183, 185
  • Dénominations
    château
  • Appellations
    château du Faÿ
  • Parties constituantes non étudiées
    communs, écurie, colombier, vivier, jardin, parc, grotte artificielle, rocher artificiel, lac de jardin

La totalité du dossier (incluant aussi la synthèse et/ou la bibliographie) est disponible en bas de page dans la rubrique « Documentation – Liens web ».

En 1474, un hôtel est attesté. La terre et la seigneurie du Fay passe entre diverses mains. En 1670 notamment, Claude de Fusée, seigneur de Voisenon, vend à Jean-Baptiste de Guersans la terre et seigneurie du Fay consistante en une maison et ferme appliquée à plusieurs bâtiments et édifices, chapelle, jardin clos de murs, et terres étant au pourtour. Plusieurs propriétaires se succèdent et en 1739 Louis Miotte de Ravannes l'achète à Siméon Michel Cavelier qui s'en était porté acquéreur en 1736. Jean Baptiste Miotte de Ravannes en hérite de son père en 1777 et le vend en 1779 à Armand Domilliers de Thésigny qui en est toujours propriétaire en 1821. Monsieur de Sainte Marie l'achète en 1827. C'est lui qui a fait reconstruire le château avant de revendre la propriété en 1855 à Louis Napoléon Lepicqui fait quelques aménagements. Selon la monographie de l'instituteur il aurait fait réaménager le parc par les frères Bühler. Gustave Roy, riche négociant, l'achète en 1861. Ses mémoires font mention de travaux d'assainissement effectués à cause du sous-sol humide et de la reconstruction des communs par l'architecte Nénot en 1893. Le château est resté dans la famille Roy jusqu'au milieu du du 20e siècle.

On connaît par une description le château en 1777 : le château ou il y a chapelle attenante, une cour appelée la cour d'honneur au devant du château et fermée d'une grille sur l'avenue. Un bâtiment à gauche du château en y entrant, servant principalement de remises et écuries avec greniers au dessus et une cour en dépendant au bas de laquelle est un vivier commun avec l'abreuvoir qui a son entrée dans la seconde basse cour, ou cour de la ferme ci après. Plus ladite ferme composée d'une grande cour, d'un bâtiment pour le fermier, d'une grange, bergerie, étables à vaches, remises écuries et autres petits édifices autour de la dite cour. Plus derrière la dite ferme et à l'orient, un grand verger dans lequel il y a un colombier garni de pigeons. De l'autre côte de la cour c'est à dire au couchant et en retour vers le midy, les jardins vergers et potagers et un pavillon dans l'angle du mur de clôture destiné pour le logement ordinaire du jardinier. Au midy du château un grand parterre aux cotés duquel sont plusieurs plantations et au bout le parc qui forme un taillis essence de chataigniers pour la majeure partie, tout cet enclos fermé de murs et contenant ensemble cinquante neuf arpents soixante quatorze perches ou environ. Un plan de 1682 copié en 1822 montre un dessin de château qui ne correspond ni au château actuel ni au précédent. En effet le pv de vente de 1827 décrit un bâtiment de 11 croisées avec deux pavillons d'angle, un rez-de-chaussée et un étage mansardé. Il y avait aussi une chapelle aujourd'hui détruite ; le château actuel a gardé la même extension au sol et se compose d'un corps central et de deux corps latéraux saillants. Mais il a un étage carré. Il est précédé d'un bel escalier extérieur en fer à cheval mentionné en 1827. Il est orné de tables saillantes en faux appareillage de briques. Sur le toit en pavillon se trouve un belvédère. Les vestiges du parc présentent un petit lac comportant un rocher artificiel ainsi que quelques essences remarquables : un tulipier, un séquoia, et un araucaria. Dans la cour des communs, le vivier est toujours présent. Le colombier en pierre de taille et à toit en pavillons se trouve à l'extrémité est du petit parc. Les communs de 1893 ont été reconstruits à l'emplacement de ceux du 18e siècle. Ils sont en brique avec pierre en remplissage.

  • Murs
    • calcaire
    • brique
    • enduit
    • enduit d'imitation
    • enduit
    • moellon
    • brique avec pierre en remplissage
  • Toits
    ardoise, tuile plate
  • Plans
    plan symétrique en H
  • Étages
    étage de soubassement, 1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée, jardin en pente
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
  • Techniques
    • sculpture
    • sculpture
  • Représentations
    • pot à feu
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    maison d'homme célèbre
  • Éléments remarquables
    colombier, belvédère
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Bussière Roselyne
Bussière Roselyne

Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.

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